Qui suis-je ?

Au cours de ma formation d’ingénieur à l’Ecole des Mines de Paris, j’ai appris le chant lyrique auprès de Georges Gautier et d’Ana Maria Miranda (Ecole Normale de Musique), puis de Robert Expert (CRR de Paris et CNSM de Lyon) et Céline Laly.

Choriste à l’Académie de Musique de Paris puis dans l’ensemble baroque professionnel Le Palais royal, je me produis également comme soliste, avec la troupe Cantateo (Jean-Philippe Fonsalas), le choeur Intermezzo (Catherine Garbisu) puis Fuga Libre (Emmanuel Dommergues) et le choeur de Villeroy (Catherine Maffei). J’ai interprété en juillet 2017 le rôle de Sarastro de La Flûte enchantée de Mozart avec l’Académie lyrique (Amaury du Closel).

Mon goût pour la pédagogie me pousse à proposer des cours de chant, et à partager mes connaissances sur ce blog.

Au plaisir d’échanger avec vous !

Modalités des cours de chant

Je donne des cours de chant à des chanteur.se.s lyriques amateur.e.s, à distance via Zoom.

Une fréquence d’un cours toutes les 1 à 3 semaines constitue un rythme permettant de progresser, s’il est associé à un travail personnel raisonnablement régulier.

Les cours de chant sont à un tarif de 40 € / heure.

Il est possible d’annuler un cours sans frais en me prévenant par SMS 72h avant le cours. Au-delà de ce délai, je vous demanderai de régler le montant du cours.

Si vous êtes intéressé.e.s, je vous invite à me contacter et à me présenter brièvement ce qui vous motive à progresser en chant lyrique et, le cas échéant, les points spécifiques que vous souhaitez travailler. S’il me semble pouvoir vous aider, je vous enverrai par mail les créneaux disponibles pour un premier cours.

Au plaisir de faire votre connaissance !

Que puis-je vous enseigner ?

Chant lyrique

Vous chantez dans un ensemble vocal (choeur, chorale paroissiale…) et souhaitez perfectionner votre technique vocale (aisance dans les extrêmes de la tessiture, endurance vocale…) ? Vous n’appartenez pour l’instant à aucun ensemble et souhaitez simplement découvrir le chant ?

Le coeur de ma compétence est le chant lyrique (technique utilisée en musique classique, sans micro). Je l’enseigne volontiers à toute personne désireuse de s’investir (avec des cours toutes les 1 à 3 semaines et un travail vocal personnel d’au moins 1 à 2 heures par semaine).

Ma pédagogie consiste à présenter concrètement les mécanismes physiologiques et acoustiques en oeuvre, à explorer les gestes et sensations avec vous et à développer ainsi votre intuition et vos réflexes vocaux.

Chanter juste

Vous souhaitez apprendre à chanter juste, vous sentir à l’aise avec votre voix, en karaoké, pendant des cérémonies et en toute autre occasion ?

Sachez que si vous savez distinguer qu’un son est plus grave ou plus aigu qu’un autre, vous pouvez apprendre à chanter juste, en développant votre écoute et en tonifiant votre voix. Mon travail consistera à vous y aider avec bienveillance. Des progrès sont souvent constatés dès la première séance.

Projets divers

Si vous avez besoin d’un accompagnement pour d’autres projets liés à la voix, n’hésitez pas à m’en faire part, pour évaluer ensemble l’aide que je peux vous apporter ou pour vous rediriger vers une personne compétente.

FAQ

Ai-je besoin de savoir déchiffrer une partition ?

Pas nécessairement. Simplement, je propose des cours de technique vocale, et non des cours de solfège chanteur, discipline spécifiquement adaptée à l’apprentissage du déchiffrage. Il vous faudra apprendre les morceaux que vous souhaitez chanter par vos propres moyens (déchiffrage avec votre ensemble vocal, écoute d’enregistrements…) ; nous pourrons corriger ensemble les quelques imprécisions résiduelles. Il vous faudra disposer en outre de temps pour le travail personnel de la technique vocale.

Le travail personnel de la voix

Voici quelques conseils visant à vous aider à tirer le meilleur parti du temps que vous consacrerez au travail de votre technique vocale.

La régularité paie…

Quitte à avoir un temps donné à consacrer au chant, il est plus efficace de le répartir aussi largement que possible. A un niveau amateur, avec 90 minutes par semaine, mieux vaut chanter 30 minutes 3 fois par semaine que 90 minutes chaque dimanche ; et il est encore plus efficace de chanter 15 minutes chaque jour.

Par ailleurs, la séance gagnera à comprendre une séquence d’exercices préalablement définie par écrit : nature des exercices, note de début, note de fin. S’en tenir à des notes extrêmes bien définies vous permet de constater une évolution de votre aisance sur ces notes extrêmes, donc à repérer les progrès, ainsi que les pertes de forme passagères. Vous ferez évoluer progressivement cette séquence, selon les points de technique sur lesquels vous souhaitez progresser, l’évolution de votre voix, la découverte d’exercices qui s’avèrent efficaces pour vous…

… et ne doit pas empêcher la libre exploration !

Grand admirateur de la pédagogie de Maria Montessori, je constate que je progresse plus rapidement lorsque je me laisse la liberté d’explorer ou de travailler ce vers quoi mon envie ou ma curiosité du moment me pousse. Lorsque vient une idée à tester, une sensation inconnue à approfondir, un livre ou article à mettre en oeuvre, je préfère repousser mon programme de travail régulier et explorer cette opportunité, car je mémorise et j’intègre beaucoup plus vite ainsi qu’en me forçant à faire quelque chose que mon cerveau ressent comme moins utile à ce moment-là.

Réécouter les cours enregistrés

Il est souvent pertinent, pour un élève, de travailler en écoutant l’enregistrement de son cours précédent :

  • La voix s’imprègne spontanément des voix qu’elle entend. Ecouter un chanteur à la technique vocale saine aide votre cerveau à produire le bon geste vocal. De même, réécouter votre voix après les ajustements techniques réalisés avec votre professeur vous aidera à retrouver ces gestes corrects.
  • Vous pouvez choisir de ne pas prendre de notes pendant le cours pour des raisons de fluidité. Réécouter le cours vous permet alors de noter ce qui est utile.

Progresser hors des séances de travail

Le travail personnel de technique vocal est une composante essentielle de la progression d’un.e chanteur.se. Il y en a d’autres :

  • L’écoute de grands chanteurs dotera votre oreille de repères sur les qualités d’une belle voix.
    • Il est prudent de choisir des chanteur.se.s de renommée internationale, moins susceptibles de défauts vocaux. Vous trouverez des noms d’artistes fiables sur Wikipedia, dans la page liée à votre tessiture (soprano, mezzo, alto, ténor, baryton, basse), et pouvez chercher leurs enregistrements (disques, YouTube)
  • L’écoute de morceaux de musique élargira votre culture musicale et affinera votre sens du style. Vous pouvez ainsi écouter Radio Classique, voire vous abonner à la chaîne Mezzo (qui vous donne à voir les interprètes, et notamment l’aspect extérieur de leurs gestes vocaux)
  • L’écoute de concerts contribuera à vous habituer au déroulé des concerts et vous donnera l’occasion d’exercer votre oreille à distinguer les bons éléments de technique vocale et les éléments perfectibles
  • De façon générale, vous intéresser aux sons autour de vous contribuera à développer votre oreille : le timbre des voix alentour, les acoustiques des différentes salles (que vous pourrez tester avec votre voix !)…
  • Si vous vous sentez à l’aise, vous pouvez effectuer certains exercices plutôt discrets, tels que les exercices liés à la respiration, dans les transports en commun, en marchant…

Vous l’aurez compris : l’exercice vocal en lui-même ne constitue qu’une partie de la formation d’une chanteur.se, qui exercera également son oreille, se constituera une culture musicale, socle de son aisance stylistique, et puisera dans ses expériences de vie pour exprimer sa sensibilité. A vous de jouer !

Ma pédagogie : de l’intellect à l’intuition, pour l’autonomie de l’élève

Mes premiers cours de chant comme élève ont constitué un défi par bien des aspects, le premier d’entre eux tenant à l’enseignement par métaphores. On attendait de moi que je produise un son « solaire », « métallique », « rond » ; pour ce faire, je devais « soutenir », « maintenir la colonne d’air »…

Ces expressions sont très utiles au chanteur confirmé : les trois premières décrivent différents timbres de son, les deux dernières des sensations internes servant de repères pour produire lesdits timbres. Elles ont été forgées par des générations de chanteurs lyriques qui disposaient principalement de leur corps et de leurs sensations pour perfectionner leur technique. Simplement, reconnaître une sensation, c’est comme reconnaître un sentiment : il faut l’avoir entendue nommer à plusieurs reprises et dans des contextes différents pour la reconnaître et l’isoler. Le chanteur débutant peut être déconcerté par ces expressions métaphoriques, qui ne constituent pas d’emblée pour lui des repères objectifs et aisément réutilisables.

Au cours des dernières décennies, les progrès réalisés par les sciences et les outils ont permis à certain.e.s chanteur.se.s à l’appétence scientifique de comprendre plus finement les mécanismes acoustiques et physiologiques mis en jeu par le chant. Je suis convaincu que ces connaissances accélèrent la progression d’un.e élève :

  • Elles la.e rendent autonome dans son travail en lui donnant des repères objectifs.
    • Ex. : Les muscles du cou restent détendus pour ne pas contraindre la région laryngée, siège de l’émission sonore.
  • Elles donnent un sens à son travail.
    • Ex. : Prenons l’un des exercices les plus utiles et rébarbatifs : produire un souffle constant sur la consonne sifflante « s ». Je suis motivé pour le réaliser parce que sais qu’il m’exerce à homogénéiser mon débit et ma pression d’air, afin que mes cordes vocales n’aient pas besoin de compenser leur irrégularité, et qu’elles puissent se concentrer sur leur mission : ajuster leur rapprochement et leur tension selon la note, la puissance et le timbre recherchés.
  • Elles limitent certains gestes risqués qu’exécutent souvent les chanteurs débutants.
    • Ex. : Le son émis par les cordes vocales est par lui-même très peu puissant. Sa puissance est amplifiée par les espaces de résonance qu’il traverse (pharynx, isthme du gosier, bouche et/ou cavités nasales). Sachant cela, la.e chanteur.se débutant.e peut se concentrer dans un premier temps sur la qualité du positionnement des résonateurs pour gagner en puissance vocale. S’il l’ignore, il peut être tenté de mobiliser en force ses cordes vocales, ce qui risque de les fatiguer voire de les détériorer, pour un résultat moindre et moins esthétique.

Cette compréhension intellectuelle du geste et du phénomène se complète par l’exploration des sensations, puis la sélection et la mémorisation de celles qui accompagnent un geste vocal sain et efficace. Elle permet d’orienter ces étapes et de visualiser un geste idéal, pour tendre vers lui avec davantage d’assurance et limiter les fausses pistes. Après plusieurs exécutions, le chanteur développe des gestes et des sensations de plus en plus fin.e.s et efficaces, affine son intuition, et chante de la même façon qu’il fait du vélo : avec un constant équilibre et sans y penser.

Ma pédagogie vous sera particulièrement adaptée si…

  • Pour apprendre à chanter, vous souhaitez comprendre comment fonctionne concrètement l’appareil vocal
  • Vous aimez comprendre la raison d’être de chaque exercice
  • Vous attendez d’un professeur qu’il s’adapte aux besoins que vous lui exprimez

Qu’apporter en cours de chant ?

  • Votre bonne humeur et votre joie de vivre !
  • Une petite bouteille d’eau
  • De quoi enregistrer le cours :
    • Votre téléphone (avec 500 Mo de mémoire libre)
    • Puis, à terme, un enregistreur de qualité
      • Le constructeur Zoom a une très bonne réputation parmi les chanteurs. Son modèle d’entrée de gamme, le Zoom H1, peut être commandé en ligne pour une centaine d’euros, et vous servira longtemps.
  • Un criterium (plutôt qu’un stylo), sa gomme et du papier (cahier…)
  • Une ou plusieurs partitions que vous souhaiteriez interpréter en 2 exemplaires (le second facilitant grandement le travail du professeur)